Dans ALL ALONG FAR AWAY,  il est question d’un espace au-delà plus ultra, d’un «pôle» aux confins de toute civilisation. Le plateau est tel une terre vierge, inconquise, soustraite à l’empire des systèmes. Des Hommes ont dérivé là (fuyants ?), mus par quelque obscur magnétisme. Ils convergent, se frôlent, se cherchent, se heurtent, se rencontrent, tâtonnent. Agités par un vent de liberté qui désempare autant qu’il exalte, ils naviguent à vue longeant les côtes de nouvelles utopies. L’espace s’en trouve progressivement transformé. Mirage ou réalité ? Était-ce bien ce qu’ils essayaient d’accomplir, ce pour quoi ils étaient venus ?
Se dessine alors un ailleurs, de nouveau...

 

 

Conception générale :  Arthur Harel, Marine Brutti, Jonathan Debrouwer
Chorégraphie : Arthur Harel
Assisté de  Céline Signoret
Scénographie : Marine Brutti et Jonathan Debrouwer
Costumes :  Pantheone et Thibaut Becheri
Composition musicale :  Corentin Giniaux

Interprètes : Dalila Cortès, Céline Signoret, Salomon Bidjé, Xavier Bazin, Arthur Harel

 

[ENG]

ALL ALONG FAR AWAY addresses the thought of a space beyond, plus ultra : A pole on the edge of civilization.

The stage is such as a pristine Land, uncorrupted, unconquered, withdrawn from the dominion of Systems.

Men drifted there (fleeing ?), driven by some abstruse magnetism.

They are gathering, grazing, colliding, seeking and brushing against each other’s.

Shaken by such unconstraint which cripples as much as it elates, they sail along the coast of late utopias.

The space itself is gradually transformed. Mirage or reality ? Is it what they were trying to achieve, what drove them there ?

 

Arise an elsewhere, again...